Prévoyance (arrêt-invalidité-décès)
En cas d’arrêt de travail, des indemnités journalières sont désormais versées par l’Assurance maladie pendant les 90 premiers jours d’arrêt maladie, après un délai de carence de 3 jours.
Il est alors souhaitable de souscrire ou conserver une prévoyance complémentaire, car les indemnités versées par l’Assurance maladie et la Carpimko, ne couvrent pas la totalité des besoins (revenus, cotisations sociales, crédit auto, loyer du cabinet…). Elle se réévalue chaque année et on la définit selon plusieurs critères.
En cas d’invalidité, la rente d’invalidité est allouée à tout affilié à compter du 1er jour de la quatrième année suivant l’incapacité médicalement reconnue. Elle est la suite de la rente d’incapacité.
L’affilié peut bénéficier :
- En cas d’incapacité professionnelle totale, d’une rente invalidité totale assortie éventuellement de suppléments pour charges de famille et/ou tierce personne,
- En cas d’incapacité professionnelle partielle, d’une rente invalidité partielle sans suppléments.
Par ailleurs, il faut que l’arrêt de votre activité soit dû à la même pathologie.
En cas de décès, les proches doivent prévenir au plus vite la Carpimko et l’organisme auprès duquel la personne décédée a souscrit une assurance décès éventuellement.
Pour percevoir les prestations indiquées ci-dessous, la personne décédée devait être à jour de ses cotisations à la Carpimko.
- Le capital décès :
En cas de décès d’un affilié, ses ayants-droit se voient attribuer un capital décès c’est-à-dire une somme d’argent afin qu’ils puissent faire face aux premières dépenses.
Il est versé en une seule fois et n’est pas imposable.
- La rente de survie
Elle est versée mensuellement, à terme échu, au conjoint survivant, non divorcé ou non séparé de droit ou de fait.
Le mariage doit avoir duré au moins deux ans, sauf si un enfant est issu du mariage ou en cas de décès accidentel de l’affilié. En cas de remariage du conjoint survivant, elle n’est plus versée.
- La rente d’éducation
Elle est versée mensuellement, à terme échu, à chaque enfant (ou autre descendant) de moins de 18 ans à charge fiscale de l’affilié au jour de son décès.
Toutefois, elle peut être versée au-delà de 18 ans (jusqu’à 25 ans) s’il poursuit des études et que ses ressources sont inférieures au SMIC annuel brut.
Elle est prolongée au-delà de 25 ans pour l’enfant (ou autre descendant) atteint d’un handicap permanent percevant l’AAH (sous réserve que ses revenus liés à son activité professionnelle n’excèdent pas le montant du SMIC annuel brut).
Pour en savoir plus sur ces différentes dispositions, consulter le site de la Carpimko