Le Sniil engagé pour faire de 2025 l’année de l’infirmière !

Cette année encore, le Sniil se mobilise pleinement pour faire adopter la loi infirmière et pour obtenir l’ouverture de négociations conventionnelles. Pour autant, nous n’en oublions pas les autres problématiques, la réalité du quotidien. Nous sommes donc mobilisés pour lutter contre les difficultés, bien trop répétitives, des indus injustifiés et nous sommes désormais sur le pied de guerre concernant le risque lié à la requalification des contrats de remplacements par l’URSSAF. Comme un combat ne se mène jamais seul, nous avons entamé des discussions avec différents représentants politiques.
 
Le 22 janvier, le Sniil a pu échanger avec Martin Trelcat, conseiller offre de soins du cabinet du ministre de la Santé et de l’Accès aux soins. Une première occasion pour mettre en avant les sujets prioritaires pour la profession devant le ministère de la Santé. Le Sniil a notamment insisté sur l’absolue nécessité d’une adoption rapide de la loi infirmière ainsi que sur l’attente d’une lettre de cadrage ministérielle à la CNAM pour entamer les négociations conventionnelles.


Le 05 février, le Sniil a échangé avec le député Guillaume Garot, porteur de la proposition de loi sur la désertification médicale. Un échange riche, avec un député à l’écoute, au cours duquel le Sniil a insisté sur l’importance de l’adoption rapide de la proposition de loi sur la réforme du métier infirmier. Le député s’est aussi montré très préoccupé à propos des indus qui pèsent sur la profession, de la démographie infirmière et de la formation des professionnels.
 
Le 10 février, le Sniil a rencontré la conseillère sociale, attractivité et ressources humaines en santé du cabinet du ministre de la Santé et de l’Accès aux Soins, Sandrine Williaume. Ce rendez-vous nous a permis d’affirmer notre volonté d’avancer rapidement et d’échanger sur le calendrier prévu par le ministère au sujet de la loi infirmière. Toutefois, le Sniil a alerté la conseillère au sujet de l’urgence de l’ouverture de négociations conventionnelles, ainsi que sur les différentes pressions qui pèsent sur la profession, comme :

  • Le calendrier et le périmètre des futures négociations ;
  • la problématique des indus et des modalités de contrôle ;
  • la mise en place de la certification des professionnels ;
  • la place de la télésanté …

De nombreux autres rendez-vous sont programmés dans les prochains jours avec la direction du cabinet de la ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles de France, la conseillère santé de l’Elysée Katia Julienne, la députée Stéphanie Rist et le ministre de la Santé, Yannick Neuder

Outre ces différents rendez-vous, les travaux avec la CNAM ont repris. Un groupe de travail sur les perfusions a eu lieu le 29 janvier. Une réunion au cours de laquelle nous avons mis en lumière la réalité du terrain, les contraintes liées aux prescriptions et au matériel. Le Sniil reste ferme sur sa position : les actes de perfusion facturés depuis 10 ans ne peuvent pas être soumis à de nouvelles règles sans une véritable négociation ! Si l’objectif de la CNAM est de réduire les coûts pour financer davantage d’actes sans augmenter la dépense globale, nous refusons que cela se fasse au détriment des infirmières et infirmiers libéraux. Nous devrions connaitre l’issue de ses discussions d’ici la fin du mois.

En ce début d’année 2025, les négociations à propos de l’accord sur les MSP se poursuivent. Une deuxième séance s’est tenue le 16 janvier ainsi qu’une troisième le 30 janvier. Si les discussions autour des parcours coordonnés au sein des MSP ou encore de la professionnalisation des coordinateurs avancent, le Sniil s’interroge notamment sur les missions proposées pour les « infirmières d’équipe ». Nous restons en alerte sur le risque de surcharge administrative et vigilants vis-à-vis des mesures qui risqueraient d’enfermer l’infirmière libérale dans un exercice coordonné.

Un début d’année bien chargé avec de nombreux enjeux pour la profession. Tout l’intérêt de notre travail en tant que syndicat est de permettre aux infirmières et infirmiers libéraux de pouvoir exercer en toute sérénité et d’être véritablement reconnus pour leurs compétences.